Plus de trois heures d’autocélébration du cinéma français martyrisé par le Covid-19 s’étaient déjà écoulées quand Roschdy Zem, président de la 46e cérémonie des Césars, est remonté sur la scène de l’Olympia pour annoncer enfin le titre du meilleur film 2020.
A cet instant, de courts extraits des longs-métrages dont la pandémie a empêché la sortie ont été projetés, laissant entrevoir ce qu’aurait pu être un palmarès sans coronavirus. Nombre de ces films auraient sans doute concouru et – qui sait – remporté quelques lauriers.
Sans minimiser les trophées recueillis par Albert Dupontel, qui, étant absent, a chargé sa productrice de repartir avec sept récompenses, il restera toujours comme un léger doute. Adieu les cons méritait-il les Césars du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario original sans compter celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Nicolas Marié – comparse de presque tous les projets du metteur en scène –, du meilleur décor, de la meilleure photo, et des lycéens ?
C’est peut-être trop d’honneurs pour cette fable arnarcho-poétique où un geek au bord du suicide (Albert Dupontel) vient au secours d’une ex-coiffeuse (Virginie Efira) à la recherche du fils qu’elle a abandonné sous X des années plus tôt. Ce film, dans lequel un aveugle guide deux éclopés, tire sa force d’être, à l’instar de son titre, d’une sorte de porte claquée au nez de la bien-pensance, des institution
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